La Mère Noël avait sept pots dont elle était très fière.
Elle les avait alignés sur une étagère. Toute l'année, les pots
restaient discrets, mais la nuit de Noël, ils s'animaient.
À chaque fois que la Mère Noël quittait la pièce, les pots discutaient
de leurs fonctions, de leurs idées, de leurs rêves et de leur avenir...
L’histoire se passe dans une forêt très profonde où vit un grand marronnier.
Dans ce marronnier, des centaines de marrons attendent patiemment de murir.
Un seul d’entre eux, un peu différent, rêve d’autre chose : un petit marron biscornu qui se demande ce qu’il se passe derrière les épaisses branches de son marronnier. C’est au fil des discussions avec son arbre qu’il apprend ce que c’est que d’avoir des racines et d’être attaché à ses origines. Lorsqu’une hirondelle vient s’égarer sur une branche il découvre la signification du mot voyage, et cela le fait rêver.
La vie de marron ne lui convient pas, il a envie de voyager. Mais l’hiver arrive à grand pas et les marrons commencent à tomber au sol.
C’est à ce moment que le petit marron va découvrir que le mot voyage peut prendre plusieurs sens.
Le marron qui voulait voyager
Depuis fort longtemps, si longtemps qu’on ne s’en souvient plus, une très ancienne construction dite «la Tour aux Puces » est au centre de nombreuses légendes : les puces des chiens de Charlemagne, un étrange puits en son centre et enfin une princesse disparue car dévorée.
Chacune de ces histoires avait une petite part de vérité mais il manquait l’essentiel !
La légende de la Tour aux Puces révélée
Christian Luzerne - Conteur en Lorraine